Dans une économie en mutation, la nécessité s'impose de reconnaître les entreprises du spectacle vivant comme des acteurs économiques à part entière, alors même qu'elles font face à des difficultés croissantes de financement de leurs projets. Elles font certes appel aux dispositifs d'aide spécifiques existants en leur faveur : aides de l'Etat et des collectivités territoriales, des SPRD, du CNV, de partenaires privés… Mais qu'en est-il des financements de « droit commun » qu'elles peuvent aussi mobiliser pour la création et le développement de leurs activités ? Le Ministère de la Culture et de la Communication (DGMIC) a publié en juin dernier un guide qui recense les dispositifs ouverts à tous les secteurs de l'économie, des garanties bancaires aux fonds d'avances, encore trop peu utilisés par les créateurs d'entreprises de la filière musicale pour leur structuration (besoin en capitalisation, en investissement…).
Cet atelier propose un échange sur l'accès à ces dispositifs par les entreprises du spectacles vivant et plus généralement de la filière musicale en présence des représentants des organismes financeurs : quelle connaissance du secteur ceux-ci ont-ils ? Quelles sont les éventuelles réticences des entreprises à les solliciter ou les obstacles qu'ils rencontrent ? Sont-elles bien informées et maîtrisent-elles les modalités et procédures ? Quelles sont les expériences réussies ?